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Les psychologues et le soin – 1ère journée des psychologues
Le jeudi 08 mars 2018
Hôpital universitaire Robert-Debré
48 boulevard Sérurier - 75019 Paris
Objet de multiples projections dont la littérature ou le cinéma se font l’écho, la profession de psychologue questionne.
Que font-ils à l’hôpital ? Quel est leur rôle ? Quelle est leur fonction ? En quoi se différencient-ils d’autres professionnels qui eux aussi écoutent, accompagnent, rencontrent les familles, jouent avec les enfants ?
Ni médecins ni paramédicaux, mais issus des sciences humaines, ils répondent à un code de déontologie qui rappelle que
- la mission fondamentale du psychologue est de faire reconnaitre et respecter la personne dans sa dimension psychique », quelles que soient leurs pratiques et leurs orientations théoriques.
Comment protéger la fonction psychique dans l’univers du soin pédiatrique qui malmène inévitablement parce que ce dernier rapproche potentiellement l’enfant de la maladie, voire de la mort ?
La maladie est une rupture, introduisant un avant et un après, parfois même une chute dans un « hors temps ». Elle modifie la perception du temps, réorganise le fil du récit personnel et familial : après ne sera plus comme avant. Parfois même, l’après ne
peut plus se penser, dimension engloutie dans un présent perpétuel : la chronicité.
Marquée par le sentiment de perte, de diminution, d’insupportable, la transformation imposée par la maladie est souvent douloureuse pour l’enfant comme pour son entourage.
L’hôpital est bien le lieu qui reçoit cette souffrance, mais elle est parfois masquée par les symptômes somatiques, points d’appel et signes plus objectifs de la maladie. Soigner la maladie sans prendre soin de la souffrance, n’est ce pas rayer le sujet et le réduire à une place de patient ?
Créer dans l’institution un espace pour que la « douleur d’exister » soit reconnue et intégrée (à l’image des liens qui unissent la psyché au soma) serait-il le travail du psychologue hospitalier ? Une façon de prendre part au soin, dans cette gageure de se situer tout à la fois à l’intérieur et un peu en dehors de l’institution ; dans la communauté des soignants et autrement ; dans une temporalité qui n’est pas celle de l’urgence vitale.
Les psychologues et le soin
1ère journée des psychologues
JEUDI 8 MARS 2018
Hôpital Universitaire Robert-Debré
Amphithéâtre Etienne Vilmer
Nous tenterons donc au cours de cette 1ère Journée des psychologues de l’hôpital Robert-Debré de présenter la fécondité de cette posture professionnelle singulière et créative. Celle-ci se déroulera dans un esprit d’ouverture et d’échange entre tous les professionnels. Elle se construira autour des trois axes de la pratique du psychologue : la clinique, le travail institutionnel et la recherche.
Hôpital universitaire Robert-Debré
48 boulevard Sérurier – 75019 Paris
33 (0) 1 40 03 20 00
Entrée libre
Inscription obligatoire auprès du service de formation
Code session HR Formation : 7052600001
Inscription extérieure: benedicte.marchina@aphp.fr
PROGRAMME
Discutants
Céline Lefève, Maître de conférences en philosophie de la médecine – Directrice du Centre Georges Canguilhem – co-responsable du Programme USPC La Personne en médecine
Karl-Léo Schwering, psychologue clinicien, psychanalyste – Professeur à l’Université Paris 13, Laboratoire UTRPP
François Villa, psychologue clinicien, psychanalyste – Professeur à l’Université Paris Diderot, Laboratoire CRPMS – co-responsable du Programme USPC La Personne en médecine
8h45 Accueil des participant.es
Discours d’accueil : Johanne Menu, Directrice des Ressources Humaines 9h00-9h30
Le Collège des psychologues et les différents Pôles d’activité
Un exemple de fonctionnement du psychologue en maternité
Dominique Vernier, psychologue clinicienne, service de gynéco-obstétrique
Les psychologues, la clinique et le soin
9h45-10h15
Une partition à quatre mains pour accompagner Léa et ses parents en hématologie et en réanimation
Bénédicte Marchina-Andurand, psychologue clinicienne, service d’hématologie-immunologie pédiatrique, Violaine Mattioni, psychologue clinicienne, service de réanimation pédiatrique
Pause
11h-11h30
Prise en charge d’une enfant douloureuse chronique : un cheminement psychothérapeutique dans les concepts théoriques
Louise Malou-Dhaussy, psychologue, centre de la drépanocytose
11h45-12h15
La pratique du bilan neuropsychologique chez l’enfant
Delphine Sitbon, psychologue clinicienne et neuropsychologue et Emmanuelle Maes, psychologue clinicienne et neuropsychologue, service de neurologie pédiatrique
Déjeuner libre
Les psychologues, l’institution et le soin
13h30-15h
L’évaluation psychosociale : le travail conjoint de la psychologue et de l’assistante sociale
Sabrina Menrath, psychologue clinicienne et Florence Romillat, assistante sociale, service de chirurgie orthopédique pédiatrique
Injonction médicale, injonction éducative et psychodrame Claudette Rocaboy, psychologue clinicienne, centre de la drépanocytose
Les missions du psychologue en cas de déclenchement de plan blanc Véronique Louâpre, psychologue clinicienne, service de réanimation et pédiatrie néonatales et Véronique Monier, psychologue clinicienne, service de néphrologie pédiatrique
Pause
Table ronde : Place de la recherche dans le soin
15h15-16h45
Quand la recherche se penche sur la recherche
Vincent Amelot, psychologue clinicien, suivi ataxie de Friedreich (FRIEDOBS)
Apport d’une thèse de doctorat à la clinique de l’enfant drépanocytaire :
les enjeux de la douleur
Eliane Josset-Raffet, psychologue clinicienne, service de chirurgie viscérale et urologie pédiatrique
Une rencontre de recherche peut-elle avoir des effets thérapeutiques ? Anne-Sophie Van Doren, psychologue clinicienne, service d’hématologie-immunologie pédiatrique
Conclusion
Comité d’organisation pour le collège des psychologues de Robert-Debré Elise Chauvin, Eliane Josset-Raffet, Louise Malou-Dhaussy,
Bénédicte Marchina-Andurand, Violaine Mattioni, Dominique Vernier